Weekend ski à la Clusaz

Une possibilité de weekend de dernière minute et nous voilà partis à la Clusaz. Objectif : tester le cadeau d’anniversaire de Will (GoPro Black Hero 10).

Mais pourquoi La Clusaz ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’une des stations les plus proches de Lyon. 1h50 de route, et c’est plié. Sauf s’il faut avoir à mettre les chaînes sur la voiture. Une fois de plus, nous avons pu l’éviter *ouf*. Objectif de ce weekend : rechausser les skis pour la première fois de l’année et faire que Will reprenne le rythme après plus de deux ans sans skier et sa grande expérience faite de ses 4 petites journées sur les skis. La chance nous sourit en arrivant, les routes sont dégagées et la neige nous gratifie d’une présence en abondance !

Aussitôt arrivés à la Clusaz le samedi matin, nous décidons de visiter un peu le village pour faire du repérage de petites boutiques sympas, de petits restos de montagnes et de l’office du tourisme.

A l’office, nous récupérons les plans de pistes, le plan de la station et on demande quelques renseignements sur le domaine skiable et les sentiers raquettes pour la fin de la journée. Quelques minutes après, direction le télésiège du Bossonnet pour prendre une navette allant jusqu’au Lac des confins pour une petite balade d’une heure dans la neige en faisant le tour du lac (gelé en hiver). La sentier étant plutôt bien damé, il n’est pas nécessaire de disposer de raquettes pour le faire.

Les paysages sont lunaires, la vue reste la même tout au long de la balade ou presque, mais ça nous permet de dérouler la fin de journée et de respirer au grand air en admirant les sommets et les chalets enneigés. Bref, on est heureux d’être à la montagne !

Une fois rentrée de cette petite mise en jambe et après un passage éclair à l’hotêl, c’est l’heure du rituel montagnard : se trouver un restaurant pour manger une raclette. Après un benchmark appuyé sur toutes les cartes des restaurants du village, nous avons choisi. Ce sera le Restaurant de l’Hotêl La Montagne pour une raclette à 26€/pers. Bilan : nous avons mangé largement à notre faim même si ce n’était pas la meilleure des raclettes de montagne. Cette fois-ci par contre, il y avait les si indispensables cornichons !

Deuxième jour, c’est l’heure de vérité. La journée est splendide bien que très fraîche, mais c’est un ciel sans nuage et un haut soleil qui nous accueillent de bon matin. Du coup, on décide de se laisser tenter par le ski !

Direction Sport 2000, proche du télésiège du Bossonet, pour la location. Une fois le matériel récupéré, direction le Bossonnet pour l’achat des forfaits (avec assurance, bien sûr) et nous voilà qui prenons de la hauteur. Seulement voilà… qui dit début de saison, dit pistes partiellement ouvertes. Le constat : il n’y a que des pistes bleues assez pentues une fois arrivée en haut.

Le début de la galère. Will n’a aucune sensation sur les skis, n’ayant jamais pris de cours et ayant rarement fait du ski. On finit par arrivée non sans mal en bas de la piste Merle avec la fameuse phrase si souvent clamée par Will :

« C’était pas une piste bleue ça ! »

On décide de remonter malgré tout et de descendre une nouvelle piste passant au travers les sapins. Ensuite, changement de massif, nous passons de l’autre côté de la station. Cette fois, belle découverte : des pistes vertes et des « vraies » pistes bleues ! Les choses sérieuses peuvent commencer.

Après une pause tartiflette et diots de Savoie au restaurant d’altitude La Piste Bleue, c’est reparti. On descend en boucle les pistes d’initiation puis nous redescendons fin de journée par la piste Guy Périllat avec les genoux et les adducteurs de Will qui grincent forts, chasse-neige oblige. De splendides paysages, mais un Will bougon et endolori. Allons-nous faire du ski demain ? Telle est la question.

Du coup, le restaurant du soir est le bienvenu. Nous avons décidé de nous fier davantage à notre ami Google pour trouver un restaurant assez emblématique du village et nous finissons notre soirée à la Scierie qui est… une ancienne scierie réhabilitée en restaurant au début des années 1900. Un cadre fort sympathique et nous nous sommes régalés. Filet de turbo et café très gourmand pour Audrey, magret de canard et un dessert poire/génoise/wasabi pour Willy. On recommande à 200%.

Le troisième jour arrive, on remballe, on charge la voiture et on est décidés : ce sera à nouveau ski… et on a pris beaucoup plus de plaisir ! Déjà, il faisait moins froid, moins de monde sur les pistes de lundi et le plus gros de la réadaptation à la sensation des skis avait été fait la veille. Les mêmes pistes (même moins car domaine skiable réduit), le même restaurant le midi pour un steak frites mangé en extérieur. Un grand grand kiff !

Enfin, l’heure du départ a sonné, et comme à chaque fin de séjour à la montagne, l’envie de changer complètement de vie pour que cela devienne le quotidien ! Une chose est sûre, on reviendra à la Clusaz l’été. Les massifs sont splendides et il doit y avoir des randonnées qui le sont tout autant !