Pour l’anniversaire d’Audrey, sa surprise a été de passer un weekend de deux jours en Ardèche. Nous avions déjà visité la région quelques années auparavant, plutôt du côté touristique. Vallon-Pont-d’Arc, le village de Balazuc etc… Cette fois-ci, nous avons choisi de découvrir le concept de la maison d’hôte en choisissant un endroit au milieu de nul part : La Myrtilleraie à Péreyres. L’occasion pour ce weekend de visiter de jolis villages et des espaces naturels splendides. Surtout, nous avons pu nous initier à la traite des chèvres et au câlinage des chevreaux grâce à la gentillesse de nos hôtes. De merveilleuses rencontres qui nous ont comblés pendant ce weekend !
Jour 1 : L'Ardèche et ses villages de caractère
Après être arrivés la veille au soir et avoir fait la rencontre de nos hôtes, nous voilà partis pour notre premier jour de vadrouille. Nous avions un itinéraire bien défini, légèrement modifié après échanges avec nos hôtes. Nous commençons par nous rendre à la Cascade de l’Espissard, située sous le village d’Antraigues-sur-Volane. Cette cascade est entourée de coulée de basalte, mais malheureusement pour nous… il n’y avait pas d’eau. Nous avons ensuite pris le temps de visiter le petit village en surplomb, village de coeur de l’artiste Jean Ferrat.


Une fois la visite de ce petit village terminée, nous nous rendons à un deuxième village ardèchois, celui de Meyras. Là encore, un petit village typique de la région où il est agréable de déambuler. Ses vieilles pierres et les nombreuses fresques relatant la vie passée du village nous ont fait remonter plusieurs décénnies auparavant. Bref, il est déjà midi passé et nos ventres commencent à gronder. Sous les conseils de nos hôtes, nous nous sommes rendus au Bistrot Brioude que nous recommandons à notre tour. L’occasion pour nous de s’immerger dans la culture locale en découvrant le Fin Gras du Mézinc.
Qu’est-ce que le Fin Gras du Mézinc ?
Il s’agit d’une dénomination de viande bovine dont l’élévage doit respecter un cahier des charges précis. Déjà, les élévages doivent s’épanouir dans le massif du Mézinc. Les bovins sont également nourris exclusivement à base d’un foin particulier composé de plus de 300 plantes qui viendront parfumer la viande. Les animaux passent 6 mois en extérieur, 6 mois en intérieur.
Un calendrier bien précis doit être respecté. Si bien que le Fin Gras de Mézinc se consomme principalement aux alentours de Pâques.
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Après cette trêve bistronomique, nous voilà repartis direction le Pont du Diable à proximité du village de Thueyts. Nous y avons passé du temps. L’endroit est photogénique, paisible. Ce petit pont de pierre enclavé entre deux falaises et surplombant l’Ardèche (rivière) est vraiment une petite merveille. Une petite heure de détente sur le bord de la rivière puis nous nous sommes rendus au village de Thueyts. Un village une nouvelle fois charmant où nous avons regardé passer le cortège du carnaval. Nous sommes repartis douchés aux confettis à l’initiative d’une femme du village.
La légende du Pont du Diable
D’après la légende, il est l’oeuvre du Diable en personne. Une bâtisse permettant aux hommes et aux femmes du village de Thueyts de se retrouver. Après avoir étendu son influence sur le goufre, il y aurait chasser les âmes qui s’y trouvaient et certains villageois n’en revinrent jamais. Il paraît même qu’on les entendrait encore certaines nuits…


Enfin, nous avons pris le temps de visiter un troisième village, celui de Jaujac. Une nouvelle fois typique de la région avec ses bâtisses en pierre. Ce village est le plus beau d’entre tous, avec ses maisons nichées à flanc de collines. Son petit pont en pierre, ses dédales de rues escarpées… La vue du pont est magnifique, celle des ruines du château également. Un détour qui vaut vraiment le coup ! Nous sommes ensuite descendus de notre perchoir pour nous rendre aux petites animations du village et profiter des jeux de kermesses en nous rappelant nos tendres souvenirs d’enfants.





Fatigués de cette première journée, nous rentrons dans notre havre de paix, la Myrtilleraie. A peine rentrés, nos hôtes nous proposent de rendre visite au troupeau de chèvres et aux chevreaux, nés 2-3 semaines auparavant. Accompagnés de Grégoire, en train de bâtir sa chèvrerie, nous avons accepté l’invitation avec grand plaisir. Nous avons adoré ce moment de mignonnerie entourés des petits chevreaux. L’occasion de nous rendre curieux du projet de nos hôtes et du quotidien d’éleveur. Le temps également de nous faire embarquer par la passion de Grégoire au travers son élevage.
En rentrant, nos hôtes nous ont proposé de participer à la traite le lendemain matin. Et là encore, c’est avec un immense plaisir que nous avons accepté de nous initier ! Nous passons une nouvelle soirée agréable en compagnie de nos hôtes, enchaînant les discussions autour d’un repas concocté avec passion et fraîcheur. L’occasion de découvrir une façon de vivre atypique et des choix de vies courageux mais excitant !




Jour 2 : La puissante Ardèche
Deuxième réveil, et comme promis, nous nous rendons à nouveau à la chèvrerie en projet pour participer à la traite. Sous les explications et l’oeil attentif de Grégoire, nous nous essayons. Une petite victoire, nous avons réussi à en tirer quelque chose. Mais évidemment, ce n’est pas avec la même aisance et dextérité que notre professeur. Après l’effort, le réconfort à nouveau auprès des chevreaux très friands de câlins et d’attention. Et ça y est, c’est l’heure du départ. Nous achetons quelques produits locaux à nos hôtes, puis nous partons un peu triste que ce soit déjà fini.
Un petit mot sur la Myrtilleraie et ses hôtes qui nous ont fait sentir comme chez nous. Leur capacité à nous mettre à l’aise, à échanger avec nous sur tous les sujets, leurs connaissances de la région nous ont fait passer des moments d’exception. Nous recommandons vraiment ce lieu les yeux fermés.
Seulement quelques minutes après avoir pris la route, nous nous arrêtons pour visiter un nouveau lieu d’exception : la Cascade du Ray-Pic. Une petite balade de 30 minutes en aller-retour permettant d’admirer cette cascade de deux points de vue différents. Cette chute d’eau est vraiment magnifique, entourée de coulées de basalte et débouchant sur un bassin d’eau limpide. En continuant notre route, il y a également un deuxième point de vue en surplomb auquel nous avons pris le temps de nous arrêter.




Le temps n’étant pas au rendez-vous, nous avons complètement revu le programme pour cette deuxième journée. Nous avons décidé de remonter doucement sur Lyon en faisant quelques arrêts. Nous commençons par le Mont Gerbier. La route pour y accéder est magnifique, nous avons pris notre temps pour admirer les paysages vallonés. Nous décidons ensuite de nous rendre à la Cascade de Chaudeyrolles. Nous roulons tranquillement, profitant des paysages enneigés, jusqu’à nous retrouver sous la neige début avril ! Puis nous avons du faire demi-tour au niveau de la station des Estables, la route étant bloquée. Du coup, la Cascade de Chaudeyrolles, ce ne sera qu’en photo.


Nous décidons de faire un dernier arrêt avant de rentrer sur Lyon : la Cascade de la Beaume près de Solignac-sur-Loire. Une fois garés, il y a un premier point de vue accessible rapidement, puis un deuxième qui offre une petite marche d’une vingtaine de minutes. Nous nous sommes plantés pour ce dernier et avons donc longé pendant un petit temps la rivière. Une balade buccolique agréable. Nous avons ensuite retrouvé notre chemin pour profiter de la vue au pied de la Cascade. Et voilà, ce weekend est déjà fini !


Informations pratiques
Date du weekend : Du 31 mars au 02 avril 2023
Logement : La Myrtilleraie, Péreyres